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Revue de presse

Emploi : entrepreneur salarié dans le bâtiment, c'est possible

Publié le 21/02/2021 dans revue de presse

La Coopérative d’activité et d’emploi Au Cordeau, hébergée depuis un an chez Prestini TP, accueille des porteurs de projets dans le secteur du bâtiment. Cinq entrepreneurs l’ont rejointe, quatre autres devraient l’intégrer.

Chez Prestini TP, trois personnes s’occupent d’une nouvelle structure, hébergée depuisun an maintenant : la CAE Au Cordeau. « Cette coopératived’activité et d’emploi spécialiséedans les métiers du bâtiment,second oeuvre et construction,est l’une des rares dans le Grand Est. On est complémentaire desentreprises de notre bassin d’emploi », signale Danièle Maxant,chargée de mission dans cettestructure. Cette dernière permet à de futurs entrepreneurs deconcrétiser une activité avec des risques limités grâce : au statutde salarié entrepreneur, à la mutualisation de nombreuses contraintes de l’aspect administratif_ « dont je m’occupe »_ comptable en passant par les assurances. « La mutualisation fait baisser les coûts. Nous avons créédes comptes fournisseurs pourles personnes en place avec nosconditions », révèle GuillaumePrestini, dirigeant de Prestini TPet président de la CAE. Dans le cadre de la crise sanitaire, « ceschefs d’entreprise peuvent bénéficier du chômage partiel, maison n’y a pas eu recours ».
 
Déjà une dizaine de recrues Cinq personnes dans le second oeuvre ont déjà rejoint la CAE : deux menuisiers, un plombier chauffagiste, un électricien et un peintre. « Tous croulent sous le travail. » Ils sont suivis par un spécialiste des chantiers, « une sorte de conducteur de tra vaux ». Quatre autres, dont deux Lunévillois, devraient intégrer la structure : un maçon, un plaquiste, un spécialiste de la réfection de vitraux et un autre dans l’isolation écologique.
 
« C’est très protecteur comme concept. On peut y faire toute sa carrière professionnelle. On aimerait plus de porteurs de projets de la ville et ses environs », indique Danièle Maxant.
 
Guillaume Prestini poursuit : « On a un maillage important d’artisans et auto entrepreneurs dans le Lunévillois, aptes à nous rejoindre ». « Il n’y a aucun lien de subordination avec la CAE. Chacun reste indépendant ». Ceux devenus associés ont une voix qui compte. « On est sous statut SCIC, société coopérative d'intérêt collectif. Chacune d’elles a son importance », ajoute le président.
 
Le parcours jusqu’à associé « Je suis la première interlocutrice que rencontre un porteur de projet », reprend la chargée de mission. Il assiste à une réu nion d’information, s’entretient avec la direction et signe une convention, si ce qu’il propose répond aux critères. Puis, il peut expérimenter son activité pendant une certaine durée. « Il peut aussi participer à des ateliers à thème en interne ouvert à tous, animés par des bénévoles. Cela favorise également les échanges entre les participants : carnet d’adresses, compétences... Les prochains auront lieu en mars », précise Danièle Maxant. Des formations en externe sont aussi possibles. Une fois le projet viable, un CDI est proposé à l’entrepreneur qui pourra postuler dans un délai de trois ans au statut d’associé.
Xavier COLLIN

Un tiers lieu à venir

« Dans l’avenir, on souhaiterait installer la CAE dans un tiers lieu (un espace de travail partagé) qui serait dédié aux activités liées à l’habitat avec pourquoi pas avec un sho wroom. On y exposerait le savoir-faire des entrepreneurs salariés de la coopérative. Des projets sont à l’étude à Lunéville près du château et aussi à Nancy », annonce Danièle Maxant.
 
21/02/2021