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Revue de presse

Coobâtir diffuse l'esprit coopératif dans le bâtiment

Publié le 25/08/2017 dans revue de presse

 
Coobâtir s'installe progressivement dans le paysage régional du second œuvre, trois ans après sa création sous le statut rare de coopérative d'activités et d'emploi (CAE). « De trois entrepreneurs accompagnés à l'origine, le nombre est passé à 20 en 2015, puis 35 à fin 2016 et il devrait atteindre 40 à la fin de cette année», annonce Olivier Hervé-Bazin, gérant. Née en Alsace, la coopérative élargit son périmètre à la Lorraine et elle compte s'affirmer à l'échelle entière du Grand Est.
 
Deux autres évolutions observées cette année soulignent son arrivée à un certain stade de maturité. D'une part, dix de ses entrepreneurs sont devenus sociétaires lors de l'assemblée générale de juin, rejoignant les trois fondateurs. D'autre part, Coobâtir a généré son premier « effet de groupe » lors d'un chantier à Strasbourg qui a réuni sept de ses membres, représentatifs de ses principaux métiers : un peintre, deux électriciens, un plombier, un menuisier, un plaquiste et un charpentier.
 
Processus progressif. Selon le gérant de Coobâtir, la coopérative d'activités et d'emploi « est adaptée aux porteurs de projet qui souhaitent maîtriser les risques que représente le fait de se lancer dans une activité en indépendant». Au sein de la coopérative, un premier contrat d'appui au projet d'entreprise (Cape) teste la capacité d'entreprendre pendant environ six mois avant l'acquisition du statut d'entrepreneur salarié sous la forme d'un contrat à durée indéterminée (CDI) spécifique aux CAE, puis du statut de salarié et associé au bout de trois ans maximum. En contrepartie du reversement de 12 % du chiffre d'affaires, l'artisan bénéficie de prestations administratives et d'un accompagnement à la fois collectif et individuel.
 
25/08/2017